16 Avril – Soutenance de thèse de Silvio RENARD
09 h En visio-conférence
Développement et implémentation d’un protocole automatique d’essais hybrides de résistance au feu
Nous avons le plaisir de vous inviter à la soutenance de thèse de M. Silvio Renard, doctorant I2M en bourse CIFRE au CERIB, le vendredi 16 Avril à 09hen visioconférence.
La thèse de Silvio s'intitule "Développement et implémentation d’un protocole automatique d’essais hybrides de résistance au feu".
Vous trouverez en PJ une description des travaux, ainsi que la composition du jury.
La soutenance sera accessible via le lien suivant :
https://teams.microsoft.com/l/meetup-join/19%3ameeting_OTYwNmM3MGUtNWM4Ny00YmI1LWE1NmQtODZlZDhlMGY5YWVh%40thread.v2/0?context=%7b%22Tid%22%3a%22b1582480-3922-44e4-b538-fc0c49ba1486%22%2c%22Oid%22%3a%229450a07c-6245-4e26-bd5e-ac9235dcc34a%22%7d
Composition du jury :
Rapporteur
des Pays de l’Adour
M. Emmanuel FERRIER Rapporteur
Examinateur
Examinateur
Co-encadrant
M. Jean-Christophe MINDEGUIA Maître de conférences Université de Bordeaux Co-encadrant
M. Christian LA BORDERIE | Professeur des Universités Université de Pau et des Pays de l’Adour | Rapporteur |
M. Emmanuel FERRIER | Professeur des Universités Université de Lyon 1 | Rapporteur |
M. Patrick BAMONTE | Associate Professor Politecnico di Milano | Examinateur |
M. Nicola TONDINI | Associate Professor Université di Trento | Examinateur |
M. Jean-Marc FRANSSEN | Professeur des Universités Université de Liège | Co-encadrant |
Mme. Fabienne ROBERT | Docteure CERIB | Co-encadrant |
M. Jean-Christophe MINDEGUIA | Maître de conférences Université de Bordeaux | Co-encadrant |
Résumé :
Les essais de résistance au feu conventionnels des éléments de construction adoptent des conditions aux limites mécaniques conçues pour être conservatives, ce qui dans certains cas conduit à des résultats pouvant être exagérément défavorables pour l’élément testé. Pour pallier ce problème, la solution serait d’effectuer des essais sur des structures entières mais la grande difficulté de mise en oeuvre associée à leurs coûts prohibitifs les rendent extrêmement rares. Dans ce contexte, l’approche dite de «sous-structuration», ou «essais hybrides», apparaît comme une solution pertinente. L’idée est de définir ces conditions limites appliquées à un élément de structure par la résolution en temps réel d’un modèle numérique modélisant le comportement de l’ouvrage environnant. Ainsi seule une partie de l’ouvrage global est testée expérimentalement (sous-structure physique) tandis que le comportement global du reste de l’ouvrage est appréhendé numériquement (sous-structure numérique). Développée dès le début des années 1970 et depuis couramment utilisée dans le contexte des essais de résistance aux séismes des structures, cette technique n’a pas pu être directement appliquée aux essais de résistance au feu. Les essais hybrides de résistance au feu en sont toujours aujourd’hui au stade de la recherche et il n’existe aucune méthode réputée fiable et efficace pour les réaliser. Ces travaux de thèse ont pour objectif de permettre l’utilisation effective de cette technique au sein du laboratoire d’essai de résistance au feu du CERIB. Pour atteindre ce but, un cadre théorique général est formalisé, qui permet le développement d’une procédure d’essai applicable à tout type de structure et prenant en compte les contraintes expérimentales inhérentes à un laboratoire d’essai au feu. En effet, les techniques utilisées jusqu’alors nécessitaient une très grande précision dans la mesure des déplacements, qui n’est plus nécessaire grâce à la nouvelle procédure proposée. Elle présente l’autre avantage de ne plus nécessiter l’estimation de la raideur de l’élément testé. L’estimation de ces paramètres difficiles à acquérir et sujets à de fortes variations au cours de l’essai n’est donc pas requise. Cette procédure est par la suite validée numériquement, grâce au développement d’une plateforme de simulation d’essai hybride. La pertinence de la technique proposée est ainsi démontrée à travers la simulation de deux cas test représentatifs. La mise en pratique de cette procédure nécessite son implémentation au sein du dispositif expérimental. Elle est réalisée grâce au développement d’un programme de conduite d’essai hybride, à même de s’interfacer avec les dispositifs existants du laboratoire. Cette implémentation ainsi que les développements théoriques sont alors mis à l’épreuve avec la réalisation de tests simples à température ambiante. Enfin, pour valider ces développements, un essai hybride à 3 degrés de liberté et à pleine échelle est conçu et mis en oeuvre. L’élément réellement testé est une poutre en béton armé et la structure environnante est modélisée en temps réel par le logiciel de calcul aux éléments finis SAFIR. Lors de cet essai, les performances de la procédure se sont avérées satisfaisantes et ont permis de mieux reproduire le comportement mécanique global de la poutre prise dans l’ensemble de sa structure environnante en comparaison avec un essai conventionnel. Ces résultats démontrent le réel potentiel et intérêt de la réalisation d’essais de résistance au feu hybrides, pouvant accompagner l’évolution de l’ingénierie incendie des prochaines années.
Mots clés : Essai hybride, Sous-structuration, Essai de résistance au feu