Face aux enjeux énergétiques et environnementaux, la rénovation des bâtiments existants constitue une part considérable pour atteinte les objectifs de réduction de la consommation d’énergie. La conception et la réalisation de ces travaux de réhabilitation, ainsi que les travaux de maintenance reposent sur la qualité des informations disponibles dans la maquette numérique de bâtiments (dites maquettes BIM). En effet, cette dernière est désormais largement utilisée en phase de construction. Ces modèles permettent de simuler numériquement les phases du cycle de vie de l’ouvrage et d’en optimiser, par exemple, la gestion de la maintenance (cas du BIM GeM - gestion exploitation maintenance). A ce jour, dans le cadre d’une opération de réhabilitation ou de déconstruction d’un bâti, les modèles numériques sont souvent créés a posteriori par des campagnes de numérisation (scan). Une fois ces (coûteux) modèles reconstruits, les informations qu’il contient sont liées à la peau du bâtiment et ne permettent pas de connaître la composition, par exemple, des parois de l’édifice. L’objectif de ce projet est d’évaluer, par une méthode non destructive donc sans démontage des parois, la composition des enveloppes du bâti afin d’enrichir sa maquette BIM en vue de planifier et d’optimiser la réhabilitation/déconstruction durable de celui-ci. C’est une 1ère étape vers la création d’un Jumeau Numérique de Smart-Building dédié à la réhabilitation des ouvrages.

• I2M, Institut de Mécanique et d'Ingénierie de Bordeaux
• LCPI, Laboratoire Conception de Produits et Innovation d’Arts et Métiers